MermozCar

Les alfa 75, sorties pour célébrer les 75 ans d'Alfa Romeo, sont les dernières propulsions de la marque. Elles ont aujourd'hui déserté nos routes même si leur look Goldorak provoque un regain d'intérêt ces derniers temps.

L'estéthique n'est pas la seule souce d'intérêt, car les 75, particulièrement en v6 ou en turbo, proccurent des sensations de conduite trés intéressantes! La 75 que je suis en train de rénover est une rare version Potenziata, produite à seuelement 1000 exemplaires, et numérotée. Celle-ci est la n°299. Son intérieur Recaro, ses jantes spécifiques, sont moteur de 165ch et quelques autres détails la distingue des autres 75 turbo. Son moteur double arbre en aluminium de 1.8l de cylindrée se voit muni d'un turbo Garett avec radiateur d'huile, échangeur d'air et étriers de freins Brembo. Une sorte de voiture de compétition immatriculable!

Il y'a pas mal de travail à réaliser sur celle-ci avant de la revoir sur nos routes (turbo, embrayage, vidanges etc...); mais il me tarde de vous donner mes impressions sur sa conduite...

Un joli petit camion que ce Bedford. Il s'agit ici du CF 250 (charge 2.5t), muni de son moteur essence "Victor", même groupe que dans les Vauxhall Firenza. Surmonté d'unb carburateur double corps Weber, ce moteur et sa boîte courte font de ce véhicule un fourgon plein de vivacité.

Mis en circulation en 1981, il s'agit là d'un rare Dormobile, équipé donc d'origine ne camping car, avec son frigo, son gaz, son évier, couchettes et surtout le toit dépliable, proche du concept des combi Westfalia. Avec seulement 1 propriétaire et 68000 kms d'origine, il a été sauvé dune destruction programmée.

A la conduite, rien de trés excitant, mais une tenue de route plutôt sympathique, un freinage moyen car uniquement composé de tambours! Cependant le poids contenu (1 tonne à vide), ses seulement 4.3m de long et son rayon de braquage à faire palir une Mercedes le rendent extrèmement maniable.

En tous cas son look ne laisse pas indifférent, plutôt pratique et fonctionnel, il donne envie d'espérer les beaux jours pour se balader avec et passer quelques nuits à camper...

Mon premier V6 Alfa...

Une ligne plutôt anonyme pour cette "Alfiat", issue de cette période ou Alfa étant tombés dans le giron de Fiat, produisait des autos avec des trains roulants de Fiat et des finitions du même genre. Point positif : un freinage et une tenue de route dignes de ce nom, ce qui permet de profiter des qualités du moteur...

Le moteur, parlons en... Le Célèbre V6 Alfa est ici présent normalement en 2.5l, mais cette 155 a reçu un 3l 12 soupapes, issu d'une Alfa 164... Une petite ligne inox pour lui éclaircir la voix, et voilà cette anonyme berline transformée en avion de chasse avec plus de 200ch sur les roues avant et une sonorité diabolique. Impossible de décrire le plaisir ressenti, quand, une fois le moteur à température, on dépasse les 4000 tours minutes!

Comme on dit, elle a la chanson sans en avoir l'air...

L'intérieur cuir siglé Alfa participe à l'ambiance grand tourisme mais n'arrive pas à faire oublier la finition "quincaille" du tableau de bord. Mais le plaisir est ailleurs, dans les vocalises du V6, alternant le feulement grave et les jappements rageurs dans les tours... Pas facile dans ces conditions de rouler aux vitesses légales, peut-être un tour sur circuit un jour...

En bref, une auto plaisir à un prix défiant toute concurrence, un moteur fiable, performant et pas si gourmand que ça; une allure passe-partout qui assure une certaine discrétion, et surtout ce "coeur sportif" qui la rend digne d'une vraie Alfa.

Vieux souvenirs de conduite accompagnée : ça se passait aussi sur une Prélude même s'il s'agissait d'une 3eme génération.

En tous cas une auto trés agréable à conduire, le moteur 2l de 137ch non catalysé est un pur régal, rond à tous les régimes, monte trés vite dans les tours, consommant plutôt peu (8l au cent), il est secondé par une boîte de vitesse à 5 rapports aux vérouillages francs et bien étagée. Quel plaisir de l'entendre respirer, toit ouvrant électrique sur "ouvert"... Et oui, ils étaient fort ces Japonais, ils vendaient des voitures où toutes les indications sont en français, jusqu'aux indications du tableau de bord!

Bien équipée pour l'année (1987) elle possède le toit ouvrant et les vitres électriques, la montre digitale qui va bien, l'antenne électrique, les phares escamotables, l'injection, les sièges en velours etc...

Un peu dure de suspension elle est plus à l'aise sur une belle chaussée bien lisse que sur certaines départementales défoncées de notre région...

La ligne trés typée et un peu aplatie commence à être gentiment démodée, on a l'impression de rouler dans une voiture de Manga japonais; elle est cependant devenue plutôt rare surtout dans cet état là.

Les jantes alliage 14 pouces d'origine ne sont pas magnifiques mais elles vont bien avec le style de l'auto, on peut apprécier ici l'aérodynamisme qui doit contribuer à sa faible consommation...

Les phares escamotables et le bossage sur le capot, le petit plus qui la rend si originale et amusante. Elle avait quitté le Périgord pour finalement y revenir, on va essayer d'en prendre soin...

Super originale et sympathique BMW 1800. Elle fût échangée avec la BMW 525 E12, je l'ai hébergé et y ai passé quelques heures en mécanique. Le moteur est un intéressant 4 cylindres en ligne plutôt coupleux et agréable, freins à disques et roue indépendantes sont au programme avec une super tenue de route mais un freinage un peu juste cependant. A contrario l'électricité n'était pas des plus innovantes puisqu'encore ne 6 Volts. De même l'absence de ceintures de sécurité et de feux de détresse la rend difficilement utilisable au quotidien.

Une ligne trés sixties qui n'est pas sans rappeler la 404 ou la Simca 1301 avec un je ne sais quoi d'agressif en plus.

L'intérieur dégage une impression de solidité et de construction soignée. Le cerclo-avertisseur ainsi que le grand volant lui donnent un charme incroyable.

On s'est pas mal baladé avec cette belle auto qui est maintenant partie chez un collectionneur belge...